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Le corps n’oublie rien… mais il peut apprendre à guérir

  • florentinemasson
  • 14 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 oct.


Le Dr Bessel van der Kolk, psychiatre et chercheur reconnu, consacre ses travaux à la compréhension du traumatisme et de son impact sur le corps. Son approche remet l’humain — et le corps vivant — au cœur du processus de guérison.

« Les gens font de leur mieux. »

Malgré leur enfance, leurs expériences, leur quotidien, etc.


Comprendre le traumatisme autrement


Le traumatisme ne se limite pas à un événement dramatique ou visible. Il peut être caché, parfois enraciné dans un environnement familial dysfonctionnel, ou dans des expériences répétées qui ont laissé une empreinte invisible.


Ces empreintes influencent profondément notre manière d’être au monde :

  • notre rapport à l’intimité,

  • à l’autorité,

  • à la sécurité,

  • et notre capacité à vivre pleinement.


Elles se traduisent par des réactions automatiques — corporelles, émotionnelles ou comportementales — qui ne dépendent pas de la volonté. D’où cette question essentielle :

« Qu’est-ce qui m’empêche vraiment de vivre une vie épanouie? ».


Ce qui se passe dans le cerveau et le corps


Le chemin proposé par Bessel van der Kolk est profondément humain :


  • Faire connaissance avec soi-même, au-delà de toute étiquette.


  • Comprendre ce qui se passe dans notre cerveau — cette partie inconsciente qui cherche à nous garder en vie ("je dois me faire invisible pendant les colères de mes parents"), pendant que la partie consciente essaie de donner du sens ("mes parents sont en colère à cause de moi").


  • Développer une compassion envers soi-même - « J’étais un enfant. J’avais peur. J’étais seul. Je ne pouvais rien faire. »


Quand on a vécu un traumatisme, ce ne sont plus nos pensées qui « mènent le bal », ce sont nos émotions — la colère, la peur, la rage.


Et lorsque nous nous reconnectons à nos sensations physiques qui découlent de ces émotions, en gardant conscience que ces expériences douloureuses appartiennent au passé, alors quelque chose s’ouvre : le corps apprend peu à peu à percevoir l’histoire autrement.



Le rôle du corps dans la guérison


Pour Bessel van der Kolk, la guérison passe par le corps. Une approche qui résonne profondément avec l’olfactothérapie.


Être à l’écoute du corps, c’est aussi écouter ce que les odeurs réveillent.


Grâce aux huiles essentielles et à nos ressentis, nous pouvons traverser les émotions, changer notre regard sur notre histoire, et retrouver un espace intérieur plus libre.


La transformation commence là —

non pas en « comprenant » nos blessures,

mais en traversant les émotions qui y sont liées, sans les fuir.

Écouter le corps, c’est lui offrir l’espace de guérir à son rythme.

Et c’est souvent là que débute le vrai chemin vers soi.


Olfactothérapeute


 
 
 

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