Florentine Masson - Olfactothérapeute
Qu'est ce que l'olfactothérapie ?
L'olfactothérapie est une thérapie psycho-émotionnelle qui allie
le pouvoir de l'odorat à la puissance des huiles essentielles
Le pouvoir de l'odorat
Les odeurs provoquent en nous une sensation agréable ou non, modifient nos comportements émotionnels, et ont une action sur notre corps (sur la respiration, le rythme cardiaque, une douleur, le sommeil) sans que nous en ayons forcément conscience.
L'odorat est un sens primitif chez l'être humain, il apparaît pour le foetus dès le 4e mois de grossesse. Dès la naissance, le nouveau-né se dirige à l'odeur vers le sein nourricier, il reconnaît au bout de quelques jours l'odeur de sa mère : c'est dire la charge émotionnelle des odeurs dès les premiers jours de la vie d'un homme.
La particularité de l'odorat est qu'il permet un accès direct à nos indices olfactifs enregistrés dans l'enfance et gravés durablement dans notre mémoire émotionnelle.
Techniquement, lors de l’inspiration par le nez, les molécules odorantes vont être captées par les cils olfactifs qui tapissent l'intérieur du nez. Elles sont ensuite reconnues par des récepteurs sensoriels, qui transmettent le message au bulbe olfactif grâce au nerf olfactif. Les messages arrivent alors directement au cerveau limbique, qui est le siège des mémoires émotionnelles dans le cerveau.
La puissance des huiles essentielles
L'olfactothérapie s'appuie sur le pouvoir des odeurs pour ramener/amener à la conscience souvenirs "oubliés", croyances limitantes, schémas comportementaux obsolètes.
C'est donc naturellement que les huiles essentielles, de très grande qualité, sont ici utilisées pour le travail thérapeutique : nous faisons appel au "totum" de la plante, expression chère au
Dr Penoël, qui signifie simplement qu'une huile essentielle est plus que la somme des molécules qui la composent.
"L'olfactothérapie offre des clés pour être plus en paix avec soi-même et avec le monde, en donnant du sens à l'existence."
Gilles Fournil - formateur et créateur de la méthode depuis 1992
L'olfactothérapie est une thérapie brève
La durée de l'accompagnement se déroule sur plusieurs séances, de quelques mois à 1 an maximum.
L'olfactothérapie n'est pas l'aromathérapie
L'aromathérapie utilise les molécules biochimiques d'une huile essentielle. Comme un médicament, il y a une posologie à respecter en fonction de la méthode d'administration (voie orale, voie cutanée, etc.).
L'olfactothérapie utilise uniquement l'odeur de l'huile essentielle.
Ainsi la diffusion d'une HE en aromathérapie se fait avec un diffuseur qui permet une inhalation de micro-goutellettes dans les poumons. En olfactothérapie en revanche, le diffuseur ne casse pas les molécules de l'HE, il en diffuse l'odeur seulement, à l'aide d'un ventilateur.
L'olfactologie : la science de l'odorat
Avec la fumigation de plantes médicinales utilisée dans les tribus primitives aussi bien que dans les plus grandes civilisations et traditions religieuses, l’odorat tenait une place primordiale dans la vie des peuples.
Dans nos sociétés modernes, l’odorat a perdu de son importance, et les bienfaits de l’olfaction ont été oubliés. Aujourd’hui, la science s’est emparée du sujet : de nombreuses études sont effectuées dans les hôpitaux et centres de recherche. Ainsi, l’impact de l’huile essentielle de lavande sur la stress et l’anxiété a été prouvé par de nombreuses études scientifiques (ici et là). Le CNRS de Strasbourg a également prouvé que l’olfaction de l’odeur de vanille permet de diminuer la mort subite du nourrisson chez les prématurés (ici). Les impacts de l’olfaction de l’huile essentielle d’orange douce ici, des grains de café là.
Il est temps pour ce sens « primitif » de reprendre toute sa place, pour le pire (marketing olfactif trompeur) ou pour le meilleur (recherche du bien-être physique, émotionnel et psychique).
« Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray […], quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté […].
Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »
Marcel PROUST, Du côté de chez Swann